Discussion ces derniers jours sur la notion de “partage d’idées” : jusqu’où partager ? Quel est le risque de se faire piquer ses idées ?
Je me souviens de questions existentielles lorsque ma structure pris la décision de verser notre principal produit en open source. Jusqu’ici, il s’agissait d’une application commerciale, vendue sous forme de licences. J’en parle plus dans le détail dans cet article.
On peut ressentir le même vertige à l’idée de diffuser le plus largement possible des idées jusqu’à maintenant gardées précieusement pour nous.
Plutôt que de passer son temps à voir ses idées, parfois foireuses, parfois géniales, disparaitre faute de temps, de moyens, de main d’oeuvre, de compétences, je trouve intéressant le postulat de diffuser le tout au sens le plus large.
- Ce qu’on risque : se faire piquer l’idée bien sûr….
- Ce qu’on peut y gagner : des contacts, des personnes intéressées, des avis qui enrichiront l’idée, ou au contraire pointeront du doigt son peu d’intérêt, ou son infaisabilité
En d’autres termes : en ayant de nombreuses idées, plus ou moins bonnes, tout en restant une très petite structure, on prend le risque de voir l’immense majorité de ces idées ne jamais se concrétiser. En les partageant et en favorisant au maximum la collaboration, on agrandit son réseau, son groupe de collaborateurs, et l’on prend le risque d’avoir quelques idées se réaliser ailleurs… mais d’autres se réaliser avec votre collaboration.
Quelques vieux articles de Loic Le Meur sur le sujet : en français ici et ici, et en anglais. Un autre de Mihai Crisanu, et encore un autre de Pierre-Olivier Carles.
Après avoir passé un été en réflexions et autres brainstorming, j’ai décidé d’utiliser ce blog comme “boite à idées”, et de faire partager au maximum dans des prochains articles les concepts plus ou moins fumeux discutés au cours de l’été… Projets d’applis, de sites, de sociétés, de films, tout n’est pas forcément bon à prendre… mais mérite tout de même d’être diffusé 🙂