Real-shopping

Cette idée repose sur l’idée d’aller à l’opposé d’une démarche “toujours plus virtuelle” : pour les fringues, les chaussures, etc…, il n’est pas toujours facile de passer sur un mode “100% virtuel” : les tentatives de réalité augmentée en ce domaine ne font finalement qu’accentuer le côté très “immatériel” d’une boutique d’e-commerce, là où les clients ont envie de toucher, d’essayer, d’approcher au plus près le produit avant de l’acheter.

Quelle est la proportion d’abandon d’achat pour un vêtement ? Certainement plus importante que pour un produit très “standardisé”.

Autre constat : le peu d’interactivité entre des boutiques “réelles”, et leur pendant web. Plus que de l’émulation, on constate de la concurrence. Quel pourrait être un lien plus étroit entre ces deux boutiques ?

Imaginons qu’à côté du panier d’achat, on aie une sorte de Wish list : les vêtements que j’aimerai essayer, qui me tapent dans l’oeil. Si le client est enregistré, et qu’on connaisse la boutique “réelle” la plus proche de chez lui, il serait assez facile de communiquer aux vendeuses le contenu de cette “wish list”, afin qu’elle connaisse à l’avance les envies de son client.

  • Gain en temps : sans avoir besoin de questionner longuement le client, le vendeur sait immédiatement ce qui va lui plaire, ou du moins avoir une idée assez précise de son style
  • Pertinence : même si les articles demandés ne sont pas tous disponibles, le vendeur va pouvoir proposer des articles s’en approchant
  • Service “premium” : pour le client, l’impression d’avoir un accueil “sur mesure” et personnalisé.
  • Liaisons offline<>online : au lieu de faire déserter la boutique, le site Web devient un média de promotion de son pendant offline, et fait venir le client (un vendeur aura sans doute plus de métier pour “vendre” et générer du chiffre qu’une boutique en ligne)
  • Moins de perte de clientèle : plutôt que de laisser le client face à ses doutes, on lui donne la possibilité de se conforter dans son choix. Celui qui aurait acheté directement sur le web a toujours possibilité de le faire, mais on se donne ici la chance “d’accrocher” en plus un client plus réticent aux achats en ligne
  • Suggestion : en fin de vente, pourquoi pas ne pas suggérer au client d’acheter un des articles de sa wishlist, contre une réduction notable (l’équivalent “IRL” de ce qui existe déjà sur le site Amazon, par exemple).

Je ne suis pas particulièrement client de boutiques de fringues en ligne, mon avis n’est pas très représentatif, mais que penseriez vous d’un tel service ?